Le samedi 5 mai 2012, à Bayonne, des ouvriers travaillent à la construction d’un nouveau pont ferroviaire sur l’Adour destiné à remplacer l’ancien, en service depuis 1862. Brusquement deux éléments de plusieurs centaines de tonnes basculent et tombent dans le fleuve, blessant gravement deux de ces ouvriers et mettant en péril le vieux pont voisin. Notre première réaction est ambivalente : événement finalement banal ou du moins « normal » et, en même temps, surprenant au regard des technologies d’aujourd’hui. On se dit qu’il s’explique sans doute par une série successive, exceptionnelle et imprévisible d’erreurs grossières.

Auteur: Hervé Dumez

Pourquoi les ponts continueront ils à s'effondrer?