Ne le répétez pas : le positivisme est mort depuis belle lurette. À cette nouvelle, certains, soit qu’ils persistent à s’y référer, soit qu’ils continuent à tirer sur lui à boulets rouges, pourraient bien en faire une attaque. Gardez-là donc pour vous, et surtout n’ajoutez pas : mais le programme de réflexion qu’il a amorcé, même si tout le monde sait (enfin, dans les cercles un peu renseignés) qu’il a échoué, a joué un rôle décisif dans la pensée de la science et continue de nourrir cette pensée par delà son échec. Là, des dépressions seraient à craindre. C’est pourtant ce qu’explique Jacques Bouveresse dans son dernier livre, Essais VI. Les lumières des positivistes.

Auteur: Hervé Dumez

les lumières du positivisme